Médaille des blessés de guerre 14/18

L'insigne a été créé par une loi du 11 décembre 1916, sur une idée de l'écrivain nationaliste Maurice Barrès. Son attribution a été accordée aux blessés militaires, prisonniers de guerre, déportés et internés de la Résistance de la seconde Guerre mondiale, puis aux blessés militaires de conflits plus récents. Cent ans plus tard, par un décret no 2016-1130 du 17 août 20161, l'insigne des blessés militaires est remplacé par la médaille des blessés de guerre.
Ont droit au port de la médaille des blessés de guerre :
- Les militaires atteints d'une blessure de guerre, physique ou psychique, constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense ;
- Les prisonniers de guerre blessés physiquement ou psychiquement au cours de leur détention.
- Sans préjudice des dispositions de l'article 2 du décret no 2016-1130 du 17 août 2016, les déportés et internés résistants ainsi que les autres titulaires actuels de cet insigne ont droit au port de la médaille des blessés de guerre.
Les blessures de guerre ou service commandé sont reconnues et homologuées, à l'aide de certificat d'origine de blessure, rapport circonstancié, notification de pension, etc., par les différentes directions des personnels militaires des quatre armes.
La loi du 8 novembre 1952 réglementant le port de l'insigne des blessés de guerre est abrogée.
Médaille interalliée 1914-1918

Cette médaille interalliée commémorative de la Première Guerre mondiale, dite « Médaille de la Victoire » a été créée par la loi du 20 juillet 1922.
Sont concernés par cette décoration tous les militaires ayant servi trois mois - consécutifs ou non - entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918 dans la zone des armées, les infirmières et infirmiers civils, les étrangers (civils ou militaires) ayant servi directement sous les ordres du commandement français, les maréchaux et généraux ayant eu un commandement pendant trois mois au moins, les prisonniers de guerre ainsi que les Alsaciens-Lorrains engagés volontaires qui ont appartenu pendant une durée quelconque à une unité combattante et à ceux qui peuvent justifier avoir déserté les rangs allemands. L'article 10 de la loi de 1920 précise que : Le droit de la médaille est également acquis aux militaires qui ont été tués à l'ennemi ou qui sont morts des suites de blessure de guerre (...) et à ceux qui sont morts de maladies ou blessures contractées en service
Cette décoration est due au maréchal Foch, commandant en chef des troupes alliées à la fin de la guerre, qui avait proposé la création d'une médaille commémorative commune à toutes les Nations belligérantes alliées. Gravée librement par chaque nation, cette décoration devait toutefois représenter à l'avers une victoire ailée1 et sur le revers l'inscription traduite dans la langue du pays « La Grande Guerre pour la Civilisation » sur un module en bronze d'un diamètre de 36 mm. Le ruban, identique pour toutes les puissances, figurait deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec, sur chaque bord, un filet blanc.
Médaille commémorative de la bataille de Verdun

La médaille commémorative de la bataille de Verdun est une décoration créée par la ville de Verdun le 20 novembre 1916 pour commémorer la bataille de Verdun. Ce n'est pas une médaille officielle, mais l'insigne des « soldats de Verdun ». Seuls ont droit à cette médaille les anciens combattants des armées françaises ou alliéesqui se sont trouvés en service commandé entre le 31 juillet 1914 et le 11 novembre 1918, dans le secteur de Verdun, compris entre l'Argonne et Saint-Mihiel, dans la zone soumise au bombardement par canon. Les noms des soldats de Verdun sont inscrits sur le registre qui est déposé dans la crypte du monument à la victoire élevé en plein centre-ville et sur les livres d'or entreposés dans le musée de guerre de la Ville de Verdun.
- Insigne : en bronze, d'un module de 27 mm, cette médaille comporte sur l'avers la tête de la République casquée tenant un sabre à la main avec au-dessus la légende « On ne passe pas » et la signature Vernier ; sur le revers, la façade de la Porte Chaussée, surmontée du nom de Verdun, entourée de palmes et en bas la date 21 février 1916 (début de la bataille).
- Ruban : rouge avec de chaque côté trois petites raies verticales bleu-blanc-rouge.

La médaille actuelle depuis 1870 est une couronne de laurier d'argent qui entoure un médaillon d'or où figure l'effigie de la République, entourée d'un cercle d'émail bleu où sont inscrits les mots : République française, le tout surmonté d'un trophée inter-armes comportant une ancre, deux canons croisés, une cuirasse, une hache, une épée. Au revers, la médaille porte au centre du médaillon d'or, entouré d'un cercle bleu, la devise : Valeur et Discipline. Les feuilles et boutons de laurier sont liés de deux rubans entrecroisés en haut et en bas.
Son port et sa disposition réglementaire, la placent immédiatement après la Croix de la Libération (en troisième position par rapport à la Légion d'honneur). Il reste loisible de la porter avant tout autre ordre ou distinctions. L'insigne est suspendu à un ruban jaune bordé de vert des deux côtés.
Elle est administrée par la chancellerie de la Légion d'honneur. Elle ne peut être concédée que pour des services militaires exceptionnels et un minimum de huit ans de campagne. L'attribution de la médaille militaire comportait à sa création, une rente annuelle insaisissable de cent francs-or, qui assurait au récipiendaire le pain et le tabac à vie. Le maréchal Canrobert décorant un caporal-chef l'illustre sobrement, quand il lui dit : « Et maintenant tu es autant que moi, nous sommes égaux ». Dépourvue de grades, elle est la seule manifestation honorifique qui mette sur un pied d'égalité ceux auxquels elle est attribuée, du plus humble au plus prestigieux.
Croix du combattant

La croix du combattant est une décoration honorifique française créée en 1930 à l'intention des Poilus de la Première Guerre mondiale, modifiée par la suite pour être décernée aux anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et d'autres conflits impliquant l'armée française
Les Poilus de la Première Guerre mondiale ont voulu faire reconnaître par la nation un statut particulier à ceux qui avaient participé aux durs combats de 1914-1918. La loi du 19 décembre 1926 a créé la carte du combattant pour ceux de la Première Guerre mondiale mais également pour ceux de 1870-1871 et des guerres coloniales antérieures à la Première Guerre mondiale. La décoration ne fut créée que trois ans plus tard par la loi du 28 juin 1930.
Le projet retenu par le jury est l'œuvre de M. Doumenc, ancien combattant1. Il a la forme d'une croix pattée aux branches reliées par une couronne de lauriers. Le médaillon central porte la mention République française avec une effigie de la République coiffée d'un casque lauré. Au revers un glaive est surmonté de rayons avec la mention Croix du combattant. Le ruban de 37 mm de large, est bleu horizon avec sept raies verticales rouge garance de 1,5 mm. Le ruban reprend les couleurs des uniformes des Poilus
Croix du combattant de l'Europe
La Croix du combattant de l'Europe est une décoration décernée par la confédération européenne des anciens combattants, sur proposition du président qui récompense les services rendus par des anciens combattants de l'Europe et de leurs alliés qui, n'ayant pas failli à l'honneur de soldat et soucieux d'éviter aux générations futuresles souffrances et les horreurs de la guerre, s'engagent à lutter ensemble pour la construction d'une Europe unie et la défense de la civilisation et de la liberté.
Les candidats doivent être titulaires de la carte d'ancien combattant (en France) ou, à défaut, d'un titre de guerre ou d'un titre de reconnaissance de leur nation.
La croix du combattant de l'Europe est une médaille associative dont le port est interdit lors des manifestations patriotique ou les tenues. Elle ne peut être portée que lors de manifestations de l'association mais en aucun cas avec les décorations réglementaires..


Au début de la guerre de 1914-1918, le besoin s'est fait sentir de créer une récompense pour les combattants courageux qui obtenaient une citation.
En effet, les distinctions de l'époque : Légion d'Honneur et Médaille Militaire ne répondaient pas à cette préoccupation. C'est ainsi que Maurice Barrès demandait "la création d'une nouvelle récompense militaire, d'une médaille, pour que le chef puisse décorer ses plus braves soldats sur le champs de bataille après chaque affaire".
Le député Bonnefous et plusieurs de ses collègues déposèrent le 23 décembre 1914, une proposition de loi tendant à instituer pour les combattants, une médaille dite de la "Valeur Militaire" destiné à commémorer les citations individuelles.
Le 28 janvier 1915, le député Driant, rapporteur de la commission de l'armée, remit un rapport favorable à la création d'un ordre récompensant la Valeur Militaire, mais en lui donnant un nom bref, qui sonne fièrement et qui, à lui seul, exclue la faveur et l'ancienneté... Appelons cette nouvelle décoration, "la Croix de Guerre", devait-il conclure.BÉNÉFICIAIRES :
La Croix de Guerre commémore depuis le début des hostilités, les citations individuelles pour faits de guerre. Elle récompense les militaires, mais aussi les civils et les personnels militarisés.
Le décret d'application, pris le 23 avril 1915, précise en particulier que la Croix de guerre peut-être remise, sur leur demande, aux parents des bénéficiaires décédés.
Ruban : vert avec liseré rouge à chaque bord et comptant cinq bandes rouges verticales.
Médaille : croix en bronze florentin due au sculpteur Bartholomé, à quatre branches avec entre elles deux épées croisées. A l'avers, au centre, une tête de la République coiffée du bonnet phrygien ornée d'une couronne de laurier avec la légende "République Française". Au revers : la Croix de guerre portait à l'origine la mention "1914-1915", puis la guerre se prolongeant, ce millésime fut successivement modifié et remplacé par "1914-1916", "1914-1917" et enfin "1914-1918", celui qui figure sur les croix attribuées les dernières, c'est à dire après la cessation des conflits.
- Citations :
- Armée : Palme en bronze en forme de branche de laurier ;
- Corps d'Armée : Étoile de vermeil ;
- Division : Étoile en argent ;
- Brigade Régiment : Étoile de bronze.

L'ordre national de la Légion d'honneur est l'institution qui, sous l'égide du grand chancelier et du grand maître, est chargée de décerner la plus haute décoration honorifique française. Instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte, elle récompense depuis ses origines les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation.